Coluna Claquete – Le 23 mars 2016 – Spécial: le Japon à travers du cinema

Share on FacebookTweet about this on TwitterShare on Google+Pin on PinterestEmail this to someone


 

 

Newton Ramalho

 

colunaclaquete@gmail.com www.colunaclaquete.blogspot.com @colunaclaquete

 

Spécial: le Japon à travers du cinema
Il y a quelques jours, les amis du site SetCenas et moi avons eu une animée discussion du film «Silence » de Martin Scorsese, et si cele-lá reflèterai le moment historique du Japon sur lequel l’histoire se développe.Comme toute discussion entre amis, personne ne fut convaincu, tous ont acquis plus de connaissances, et je me suis imposé un défi: quels films, japonais ou non, reflètent plus la vérité sur ce pays si exotique et si difficile à comprendre?
Tout le monde sait que le Japon était le pays des samouraïs, et aujourd’hui est la quintessence de la technologie. Mais, et ce juste milieu, que est-ce que est arrivé? Que a incité ce pays, qui était le plus impénétrable dans le monde pour devenir la puissance que il est aujourd’hui? Que représenté dans ce contexte la défaite dans la Seconde Guerre mondiale et l’utilisation des armes nucléaires pour cela?
On pourrait dire que, pour connaître le Japon de lépoque des samurais, il suffit de regarder les films de Akira Kurosawa. Eh bien, on sait que Kurosawa a été accusé par ses propres compatriotes d’être très « américanisé ». Peut-être cela est dû au fait qu’il sait que aucun occidental ne pouvait comprendre l’univers japonais sans aide.
Pendant près d’un millier d’années, le Japon s’est fermé complètement du monde extérieur. Ses plus proches relations étaient avec la Chine, un empire pachydermic, ce qui était l’objet de la convoitise, mais encore très puissant pour essayer quelque aventure.
Par conséquent, le Japon est resté tout ce temps en tant que société fortement stratifiée, où le fils d’un pêcheur serait pêcheur, le fils de l’agriculteur un agriculteur, et du samouraï, bien sûr, un samouraï.
Ceux-ci étaient le pilier de la puissance des seigneurs féodaux japonais, les daymios, qui ont maintenu une guerre silencieuse entre eux à rivaliser pour la suprématie dans un pays où il n’y avait pas d’armées régulières, et l’empereur même étant considéré comme un dieu, était virtuellement prisonnier dans son palais .
Le Samouraï était un homme avec l’éducation et la formation, dont les valeurs principales étaient l’honneur et la fidélité à son daymio. Un samouraï sans maître n’avait que deux destinations: commettre le suicide rituel, seppuku, ou devenir un ronin, un homme sans honneur.
De cette phase japonaise je peux recommander les films « Ran » et « Les sept samouraïs », de Kurosawa, « Les contes de la lune vague après la pluie », de Kenji Mizoguchi, « Harakiri », de Masaki Kobayashi, « Le samouraï du crépuscule », de Yoji Yamada et « Après la pluie », de Takashi Koizumi.
Ces films montrent la relation rigide entre les classes sociales, la lutte pour le pouvoir de la noblesse, et la vie simple et restreinte de la plupart des habitants du pays.
Un point important dans l’histoire du Japon a eu lieu autour de l’an 1600, quand les missionnaires et les commerçants portugais ont pu pénétrer dans la rigide vie japonaise. Le film « Silence » a lieu dans ce temps, bien que l’intrigue se concentre seulement sur deux prêtres qui avaient été emprisonnés et forcés de renoncer à la foi catholique. Une vue plus complète de cette période est donnée par le livre « Shogun », écrit par James Clavell, puis adapté pour la télévision dans une mini-série, et avec une version compacte pour le cinéma.La série a été réalisé par Jerry London, et a eu comme principaux acteurs Richard Chamberlain et Toshirô Mifuni. L’histoire est basée sur un fait réel, un marin britannique capturé par les Japonais et qui a servi le daymio Tokugawa Ieyasu, qui est devenu maître du pays.
En dépit d’être fictif, « Shogun » a l’une des vues les plus complètes de la société japonaise, vu du point de vue d’un occidental avec rare impartialité.Ceci est dû à Clavell avait été combattant dans la Seconde Guerre mondiale et prisonnier dans un camp japonais. Malgré les difficultés subies il est tombé amoureux avec la culture japonaise et produit ce travail exceptionnel.
Le point d’inflexion suivant de l’histoire du Japon est venu deux siècles et demi plus tard. L’isolement du Japon a été brisé en 1853, quand Commodore Matthew Perry, de la marine américaine a forcé l’ouverture des ports japonais aux puissances étrangères sous menace de bombardement.
Le dernier shogun Tokugawa a démissionné en 1868, marquant le début de l’ère Meiji, nommé d’après l’empereur Meiji qui avait pris le pouvoir politique.Alors commença la modernisation du pays avec le démantèlement du système féodal et samouraï, et le transfert de la capitale à Tokyo. Un processus de occidentalisation forte a eu lieu, et le Japon a émergé dans le monde comme le premier pays d’Asie industrialisée.
Le film qui présente mieux cette période est « Le dernier samouraï », réalisé par Edward Zwick et mettant en vedette Tom Cruise et Ken Watanabe.Il a été plus une histoire fictive qui a montré avec une fidélité remarquable la difficile période de transition du Japon féodal vers le moderne, et le grand impact qui a causé non seulement à la culture des castes, dominante pendant mille ans, mais aussi le début du soif militariste et expansionniste qui a dominé le pays au début du 20ème siècle, en culminant avec la participation du Japon dans la Seconde guerre mondiale.
Un nouveau moment important dans l’histoire du Japon a été dans ce conflit. Des films comme « Tora, Tora, Tora! » présentent le début de la participation du Japon dans la guerre, avec le bombardement de Pearl Harbor, alors que les « Lettres d’Iwo Jima » montrent la vue japonaise du conflit après la défaite de l’Allemagne. La belle animation de Hayao Miyazaki, « Le vent se lève » montre de façon ludique la préparation du Japon pour le conflit.
Une vue rare de la guerre à travers le point de vue des gens normaux, est livré avec le film d’animation « Le Tombeau des Lucioles ». Dans le film, deux frères tentent de survivre à une guerre sur laquelle ils n’avaient aucune décision, et qui ne subissent que les conséquences. L’animation, qui a eu deux versions avec des acteurs, est basée sur la véritable histoire de Akiyuki Nosaka, racontée dans le livre « Haturo pas Haka ».
Le conflit a persisté même après 1945, quand au Brésil, une partie de la colonie japonaise a refusé de croire la défaite japonaise, ce qui a provoqué des réactions extrêmes. Ces faits ont été étudiés par Fernando Morais dans son livre «Coeurs sales », puis transformé en film par Vicente Amorim.
Du pays brisé par la guerre à la puissance économique et industrielle des annés 80, il a pris seulement quelques décennies. Contrairement à ce que beaucoup affirment, ce n’a pas été due uniquement à l’argent injecté par les Américains, mais surtout pour le caractère indéfectible du peuple japonais. Des valeurs telles que la discipline, l’efficacité, la propreté et l’ordre vient des temps immémoriaux, lorsque il y avait les villes japonaises avec plus de un million d’habitants, tandis que, villes européennes comme Londres et Paris étaient chaos urbaines, avec déchets et ordures jetées dans les rues.
Cette façon japonaise de penser et d’agir n’est pas toujours compris par les Occidentaux, et cette étrangeté déconcerte également les Nippons. Après tout, la culture d’un peuple est un patrimoine indestructible, quelque chose que nous sommes encore loin d’assimiler.
Cette culture singulier peut être vu dans nombreux films actuels, mais je recommande les suivants: « Stupeur et tremblements » d’Alain Corneau, « Tokyo Fiancée », de Stefan Liberski, les deux basés en livres de l’écrivaine belge Amélie Nothomb, « Vers l’autre rive », par Kiyoshi Kurosawa, « Tel père, tel fils », de Hirokazu Koreeda, et le beau « Departures », de Yojirô Takita.
Cette immersion rapide au Japon vu par les films ne montre seulement la richesse de la millénaire culture japonaise, mais ausi notre incapacité en plonger dans un monde si différent du nôtre. Certains vont manquer des films sur yakuza, Godzilla, ninjas, et même les contes emblématiques de la terreur comme «Ring » et les beaux films de Studio Gihbli. La seule chose que nous pouvons être sûrs est que cette liste ne cessera de croître.
Share on FacebookTweet about this on TwitterShare on Google+Pin on PinterestEmail this to someone